Programmes de recherche

Le Pôle Paysage est impliqué dans de nombreux programmes recherche en lien avec les unités de recherche dans lesquelles il est impliqué.

UMR Espaces et Sociétés (ESO)

dir. A. Sgard (Université de Genève), N. Guillaumont (EPIA Genève), H. Davodeau (Agrocampus Ouest, UMR ESO)

Qu’apportent la conception et l’analyse de dispositifs pédagogiques au sein du triangle recherche-formation-pratique ? Centré sur l’expérimentation, la finalité du programme est de (re)mobiliser des situations et des dispositifs existants, d’en concevoir de nouveaux et de les analyser du point de vue des apprentissages : quels savoirs sont construits, mobilisés, échangés, hybridés ? Il est prévu de mettre en œuvre des dispositifs, soit au sein de nos institutions soit en collaboration avec des partenaires sur trois terrains, à destination des habitants (démarches de médiation) ou des scolaires (démarches éducatives). 

D. Delbaere (dir., ENSAP Lille), H. Davodeau (Agocampus Ouest, UMR ESO), E. Geisler (Agrocampus Ouest, UMR ESO)

Ce réseau consacre ses efforts à cerner les modalités épistémologiques et les fins scientifiques, pédagogiques et opérationnelles de l'exercice de la critique des projets d'espaces publics, et particulièrement des projets de paysage. L’espace public n’est pas posé ici comme le seul produit d’un fait social mais comme l’objet d’une création volontaire et professionnelle, ou encadrée par des professionnels.

En 2019, un premier séminaire a eu lieu à Paris (projet étudié La forêt linéaire) sur le thème de l’arpentage, un 2e à Lille (projet La place des artisans) sur le thème de l’enquête, un 3e à Angers (projet La reconquête des berges de Maine) sur le thème des ambiances. Un 4e séminaire a eu leu à Marseille (projet La place Jean Jaurès) sur le thème de l’engagement politique.

S. Roturier (dir, AgroParisTech, UMR ESE), S. Caillault (Agrocampus Ouest, UMR ESO)

L’année 2019 aura été marquée par des incendies spectaculaires à travers le monde. Au delà de la forte médiatisation que ces « mégafeux » suscitent, ces phénomènes ne s’expliquent pas seulement par les facteurs météorologiques. Un feu, par sa spatialité, sa temporalité, ou encore sa sévérité, est la traduction singulière des rapports entretenus sur le temps long entre les sociétés et les écosystèmes. L’objectif général du projet BBQ est d’explorer la diversité des rapports locaux au feu au tournant du 20e et 21e siècles. Par une approche interdisciplinaire mobilisant sciences humaines & sociales et écologie, nous proposons :

  • (i) de caractériser la diversité des rapports humains-feux à travers des variables écologiques, socio-anthropologiques, climatiques et historiques sur la base de terrains contrastés (Cévennes, Laponie suédoise, cerrado brésilien, savanes ouest-africaines) ;
  • (ii) de confronter les déterminants globaux des feux aux causes et conséquences locales de ces derniers afin d’identifier les manques de connaissances à combler.

À plus long terme, ce projet exploratoire vise à poser les bases d’un programme de recherche interdisciplinaire sur les interactions humains-feux pour renouveler les approches qui se limitent bien souvent à la prévention des risques d’incendies, et ainsi d’outiller les sociétés pour réapprendre à négocier avec le feu.

Financement : Programme PEPS CNRS 2020

V. Beaujouan (Agrocampus Ouest, UMR BAGAP), S. Caillault (Agrocampus Ouest, UMR ESO)

Dans un contexte d’érosion de la biodiversité liée notamment aux activités humaines, ce projet questionne les relations entre la biodiversité et le paysage en fonction des territoires et des contextes locaux. Par une approche couplée entre sciences de la vie et sciences humaines il a pour objectifs : d’une part de construire des cartographies caractérisant les pressions anthropiques induites par les activités humaines ; d’autre part et de tester  comment celles-ci influencent la distribution spatiale et la tendance temporelle de la biodiversité à différentes échelles spatiales en mobilisant des données naturalistes  acquises dans le cadre de l’élaboration d’atlas ou par le biais de protocoles de sciences “citoyennes”. Une étape importante consistera à analyser et à identifier les processus qui influencent la construction sociale des très grandes quantités de données écologiques. Il s’agira notamment d’étudier des profils d’observateurs et d’appréhender les espaces plus ou moins parcourus en fonction de ces types d’observateurs (réguliers, occasionnel, spécialistes, …). Cette étape devrait permettre d’élaborer  « en miroir » de cartes orientées sur les espèces, une cartographie sociale des niveaux de connaissances naturalistes des territoires.

Financement : Programme ALM

F. Joliet (Dir, Agrocampus Ouest, UMR ESO)

Les travaux engagés dans l’APR NUNA visent à éclairer par les images et les mots inuit ce que recouvre aujourd’hui nuna (territoire en inuktitut) pour la jeunesse autochtone : identifier les modes de territorialités et de naturalités inuit qui se dessinent entre tradition et altérité, et comment ils coexistent, sont hérités et se recomposent. C’est à travers la création iconographique de la jeunesse inuit que l’interaction société environnement autochtone et son évolution sont interrogées. L’outil vidéo est utilisé d’une part pour engager une réflexion autour de nuna par les adolescents inuit, futurs gouvernants, et d’autre part promouvoir leur souveraineté narrative et iconographique. Ce projet de recherche-création vise à compléter les réflexions menées autour de nuna lors des précédents ateliers vidéos qui interrogeaient cette territorialité de la jeunesse inuit selon un gradient sud-nord et la proximité des communautés aux influences du « Sud ». C’est le gradient d’urbanité lié aux foyers de la sédentarisation et leur expansion qui est cette fois interrogé, étudiant le sens de nuna au sein d’une vie « urbaine » dans « la capitale» du Nunavik, Kuujjuaq. L’émigration croissante subie ou choisie vers ce pôle urbain fait émerger de nouvelles territorialités inuit susceptibles de modifier et de complexifier le sens donné au territoire et à l’environnement inuit contemporain mondialisé

Financement : Programme Observatoire Homme-Milieu (OHMI) Nunavik, ANR Labex DRIIHM

A. Decaulne (CNRS, UMR LETG), F. Joliet (Agrocampus Ouest, UMR ESO)

Le projet TAKUJUQ (« Il/Elle voit ») veut combiner les sciences géographiques aux arts visuels afin de renforcer la transmission réciproque de connaissances avec les populations autochtones sur le territoire desquelles la recherche se fait : l’objectif de notre démarche est de combiner les approches géographiques de terrain et les représentations locales pour un enrichissement mutuel et pérenne. La thématique retenue est celle de l’évolution des paysages. Plusieurs stades d’évolution du projet sont estimés :

  • (i) À travers un partenariat avec l’école des beaux-arts de Nantes, une réflexion est entamée au sein du Master 2 « Construire les mondes » pour retranscrire les résultats de recherche des projets NUNA et KINNGAQ, en parallèle avec le département de design de l’environnement de l’UQAM ;
  • (ii) Cette réflexion est engagée également au sein des cours d’arts plastiques d’un lycée nantais ;
  • (iii) Un partenariat avec des écoles du Nunavik permettra de croiser les représentations, les idées des enfants étant encadrées d’artistes Inuit. La démarche est illustrée par une jeune artiste qui témoigne par ses croquis des rencontres des mondes géographiques et artistiques.

Financement : Programme Observatoire Homme-MIlieu (OHMI) Nunavik, ANR Labex DRIIHM

V. Coxam (Dir, INRAE), F. Joliet (Agrocampus Ouest, UMR ESO)

Le projet U-SCAN étudie les contaminants et processus de contamination dans un bassin versant subarctique situé près du village Umiujaq (au sud-ouest du Nunavik, Canada). Pour les Inuit, le phénomène de contamination est polysémique, décrivant les changements du milieu de vie inuit perturbé par un élément extérieur. Le bassin à l’étude est délimité par des hauts versants et drainé par la rivière Umiujaq ; il constitue un des endroits les plus prisés par la communauté tant pour la chasse que la pêche, la cueillette des petits fruits et les activités récréatives. Mais aussi, il héberge dans sa section aval, le bassin de rétention d’eau et le dépotoir du village. À Umiujaq, la population s’approvisionne en eau potable uniquement par les eaux de surface. Or, en plus de la pollution potentielle issue du dépotoir, les eaux de rivières subissent une augmentation de la turbidité sans précédent, liée à la dégradation du pergélisol causée par les changements climatiques récents. Les stocks piscicoles sont menacés à cause de la turbidité et des contaminants chimiques transportés notamment par les sédiments qui s’accumulent dans la chaîne alimentaire aquatique, donc dans la nourriture privilégiée des Inuit. Ce projet vise, grâce à une approche multidisciplinaire de type participative, associant les sciences humaines, la chimie et la toxicologie et les sciences de l’environnement (géomorphologie, hydrologie et hydrogéologie, sédimentologie, géochimie) à caractériser le danger lié à différents types de contaminants, dans le but de proposer aux populations autochtones des outils d’aide à la décision. 

Financement : Programme Observatoire Homme-Milieu (OHMI) Nunavik, ANR Labex DRIIHM

J.M. Huctin (Dir, CEARC, Université Versailles Saint Quentin), F. Joliet (Agrocampus Ouest, UMR ESO)

In the traditional Inuit culture, youth is the link to both the past (through their first name given from a deceased relative) and the future (by becoming providers for their families and groups). Today, as young people under 30 represent a large majority in their populations, Greenland and Nunavik consider them as their "most valuable asset" for adapting to global changes and taking advantage of a possible social-economic development. However, Inuit young people are facing social difficulties and challenges, not least getting a useful higher education. Moreover, they have most often been neglected as a studied group by scientists, even by anthropologists, not to even mention being partners in research projects. InterArctic intends to contribute to correct this former trend by dedicating part of the project to an innovative participatory research with high-school students and their teachers. The main goal is to co-produce knowledge about past, present, and future changes which can be documented in the daily life, in agreement with community leaders and residents, as well as in an interdisciplinary approach with all the InterArctic environmental and social sciences researchers.

Financement : ANR Interarctic Programme

UMR Institut de Recherche en Horticulture et Semences (IRHS)

V. Soufflet-Freslon (Agrocampus Ouest, UMR IRHS), M. Turner (Vegenov), L. Mary (ASTREDHOR Loire Bretagne - CATE), L. Ronco (ASTREDHOR Méditerranée - SCRADH), M. De Lagarde (SCEA SIRPHE), J.L. Pohu (Pépinières CHASTEL), A. Delbard (Société Nouvelle des Pépinières et Roseraies Georges DELBARD)

Le contexte réglementaire actuel (Plan Ecophyto II+, loi Labbé) amène à promouvoir le développement de méthodes alternatives aux produits phytopharmaceutiques conventionnels, et ce d’autant plus pour les espèces ornementales. Le projet s’intéresse à l’association des produits de biocontrôle avec la résistance variétale afin d’apporter une solution intégrée capable de réduire la sensibilité du rosier à ces principaux pathogènes. Les résultats obtenus au cours de ce projet permettront d’accompagner les différents acteurs de la filière rosier (obtenteurs, producteurs, aménageurs et gestionnaires des espaces végétalisés publics et privés) dans le changement de leurs pratiques afin de réduire le recours aux produits phytopharmaceutiques pour les uns et de pallier l'interdiction de leur usage pour les autres. 
 

UP Environnement physique de la plante horticole (EPHor)

P. Cannavo, P.E. Bournet, R. Guénon, E. Chantoiseau (Agrocampus Ouest, UP EPHor), A. Bulot, H. Daniel (Agrocampus Ouest, UMR BAGAP)

Projet qui vise à développer des modules de formation complémentaires et interactifs à destination des gestionnaires et décideurs des aménagements des espaces verts urbains. L’unité EPHor se consacre au développement d’indicateurs agro-environnementaux centrés sur la qualité des sols, l’ambiance climatique et la biodiversité végétale (collaboration avec l’UMR BAGAP).

Financement : H2020     

Partenaires : Tecnalia Research & Innovation, Luxembourg Institute of Science and Technology, Fundación Eurecat, Fundación Cartif, ENSA Nantes, University of Szeged, Middle East Technical University, Acciona Infraestructuras S.A., D’Appolonia SPA, Green4Cities, Ekodenge, Argedor, Colouree, Innova Integra Ltd, Terranis, Duneworks, Plante&Cité, Hungarian Urban Knowledge Centre, Citta’ Metropolitana di Milano, Çankaya Municipality, City of Szeged, City of Alcala de Henares

P.E. Bournet, S. Herpin (Agrocampus Ouest, UP EPHor),  S. Demotes Mainard (INRAE IRHS)

Ce projet a pour objectif de mieux comprendre et de quantifier les services écosystémiques climatiques rendus par les arbres en ville (rafraîchissement /atténuation îlots de chaleur urbain) en conditions de confort hydrique. Pour répondre à ces objectifs, des arbres plantés dans une rue canyon sont considérés et 2 volets y sont abordés :

  1. Une caractérisation et une quantification des processus bio-physiques qui interagissent sur les transferts d’eau et d’énergie dans le continuum sol-plante-atmosphère à partir de campagnes de mesures menées sur un modèle à échelle réduite (rue canyon à l’échelle 1/5ème) en considérant des arbres bien irrigués, 
  2. La modélisation de la dynamique de ces transferts et de leurs conséquences sur l’îlot de fraîcheur généré par les végétaux selon une approche de climat distribué.

Financement : ADEME-Région Pays-de-la-Loire (dont RFI Objectif Végétal)

Partenaires : IRHS-Université Gustave Eiffel-LEE     

P.E. Bournet, S. Herpin (Agrocampus Ouest, UP EPHor)

Le projet a pour ambition de quantifier et de modéliser l’impact d’une restriction hydrique et de conditions climatiques extrêmes sur les bénéfices climatiques apportés par les arbres d’alignement en ville dans le but de répondre aux problématiques suivantes : comment les arbres peuvent-ils contribuer au rafraîchissement urbain tout en limitant leur consommation en eau ? Comment les changements climatiques affecteront ils les services écosystémiques rendus par les arbres à horizon 2050 et 2100. In fine, le projet visera à trouver un compromis entre limitation de la consommation en eau et maintien des bénéfices climatiques de manière à proposer aux aménageurs des pistes de solutions pour réduire les apports en eau et lutter contre les îlots de chaleur urbains.

Financement : CIFRE Ville de Paris et RFI Objectif Végétal

Partenaires : DEVE Ville de Paris, Université Gustave Eiffel-LEE, IRHS-Stragene

L. Vidal-Beaudet (Agrocampus Ouest, UP EPHor)

Ce projet ambitionne de produire des connaissances nouvelles et originales pour favoriser un aménagement du territoire urbain et périurbain plus performant et durable, basé sur l’optimisation de la ressource Sol pour la production de biomasses. Ce projet se fonde notamment sur l’étude de sols de différentes aires urbaines avec des moyens pour leur description et leur caractérisation. Outre le fait que ce projet a déjà permis d’acquérir de nombreux jeux de données sur les sols scellés, il a permis de constituer un collectif national dédié à l’étude des sols urbains URBASOL. Le projet a permis l’accompagnement de 3 thèses: 

  • Blanchart A. 2018. Vers une prise en compte des potentialités des sols dans la planification territoriale et l’urbanisme opérationnel. Thèse de doctorat, Université de Lorraine
  • Cambou A. 2018. Évaluation du stock et de la stabilité du carbone organique dans les sols urbains. Thèse de doctorat, Agrocampus Ouest.
  • Sauvaget B. 2019. Constitution de référentiels géochimiques locaux pour les sols et proches sous-sols urbains : de la base de données à l’interprétation géostatistique. Thèse de doctorat Université PSL Paris.                                        

Financement : GRAINE-ADEME

Partenaires : Université de Lorraine-LSE, Agrocampus Ouest (UP EPHor), BRGM, MinesParisTech, INRAE-Infosol

P. Cannavo, L Vidal-Beaudet, P.E. Bournet, E. Chantoiseau, C Ducommun, S. Herpin (Agrocampus Ouest, UP EPHor)

Projet qui vise à re-générer et à intégrer les quartiers défavorisés grâce aux corridors de santé, comme moyens de co-création de solutions végétales à caractère social et environnemental dans les villes.

Financement : H2020

Partenaires : Centro des Extudios Sociais, ICETA-CIBIO, Camara Municipal do Porto, Domus Social, ITEMS, IRSTV, Nantes Métropole, Univ. of Arch., Civil Eng. and Geo, Municipality of Sofia, IULM University, Fond. Feltrineli, Comune di Siena, Univ. Antwerpen, Ville de Bruxelles, Univ. Nova Gorica, Danish Technological Institute, Hoje-Taasreup Kommune, SLA Architects A/S, City Facilitators, IKED, IAAC, Hochschule OWL, Give u design art, Universidade de Coimbra, New Growing system

L. Vidal-Beaudet (Agrocampus Ouest, UP EPHor)

Ce projet a pour objectif d’évaluer les effets d’amendements organiques et minéraux sur des sols de potagers urbains présentant une contamination métallique et ceci, en vue de réduire la phytodisponibilité des polluants et l’exposition des populations. La démarche vise à acquérir un ensemble de connaissances scientifiques et techniques dans différents contextes environnementaux, pédo-climatiques et socio-économiques.

Financement : GRAINE-ADEME

Partenaires : LGCgE-ISA Lille, INERIS, SAD-APT, IRSTV, Groupe Agriopale

L. Vidal-Beaudet (Agrocampus Ouest, UP EPHor)

Ce projet a pour objectif d’appréhender l’écologie des communautés d’organismes du sol dans les paysages urbains en prenant en compte la diversité des usages des espaces végétalisés (productifs et non productifs) mais également comme des éléments formant un réseau. Objectifs et Méthodologie (1) une approche innovante couplant recherche collaborative et sciences participatives, (2) une approche mécaniste et spatialement explicite visant à produire de nouvelles connaissances sur les modifications d'abondance, de diversité et d'activité des communautés d’organismes du sol mais également sur les réseaux d’interactions multi-règnes et leurs impacts en termes de fonctionnement des écosystèmes et (3) une approche finalisée, le projet permettra le développement d'indicateurs de la qualité biologique des sols urbains qui serviront de base au diagnostic et au conseil pour orienter le choix des mesures environnementales dans le cadre d’une transition vers des modèles de ville durable (4 villes modèles : Paris, Nancy, Nantes, Montpellier).

Financement : ANR-PCR-CES32

Partenaires : CEFE, AGROECO, LSE-INRAE-Univ Lorraine, UP EPHor, IEES-P, CESCO, ECCE-TERRA, Plante et Cité

L. Vidal-Beaudet (Agrocampus Ouest, UP EPHor)

Le projet DESSERT intègre simultanément des objectifs (i) d’acquisition de connaissances sur l’état, le fonctionnement et la capacité de sols urbains désimperméabilisés à rendre des services écosystémiques, (ii) de proposition d’une typologie des modalités de désimperméabilisation, (iii) d’évaluation de l’efficacité de la désimperméabilisation en terme de renaturation des villes à partir de retours d’expériences de projets de désimperméabilisation, (iv) de mise en oeuvre et de suivi d’expérimentations de laboratoire pour l’optimisation des procédés de désimperméabilisation, (v) de mise en oeuvre et de suivi au cours du temps de sites pilotes et (vi) de contribution à l’aide à la décision via le développement et la large diffusion d’un outil multi-attributs d’aide à la conception de projets de désimperméabilisation des sols urbains.

Financement: MODEVALURBA-ADEME 

Partenaires : LSE-INRAE-Univ Lorraine, UP EPHor, UMR BAGAP, AMU-UMR Telemme, SCE, BE Wagon landscaping, D&L Enromat (Groupe Durand), Plante et Cité

L. Vidal-Beaudet (Agrocampus Ouest, UP EPHor)       

Le projet SITERRE II fait suite au projet SITERRE et démontre une grande qualité scientifique avec comme double objectif (1) d’accélérer et de structurer la filière de revalorisation de déchets et délaissés urbains et industriels pour la construction de sols (pour des usages de végétalisation urbaine) et (2) compléter la connaissance sur l’évolution et la durabilité des sols construits après leur mise en place.
Le projet SITERRE II correspond à de la recherche opérationnelle puisque ce travail doit aboutir à la rédaction d’un cahier des charges de construction de sol, qui sera délivré à la fin du programme ainsi qu’un guide pratique de construction de sol afin de guider tout opérateur souhaitant mettre en œuvre ce type de procédé.

Financement : GRAINE-ADEME

Partenaires : Plante et Cité, UP EPHor, LSE-INRAE-Univ Lorraine, BRGM Orléans et Nantes, LEE-Université Gustave Eiffel, UNEP   

P. Cannavo (Agrocampus Ouest, UP EPHor)

En France, la production annuelle de polyuréthane est estimée à 250 kt parmi lesquels seulement 3 kt (1.2%) est recyclé chaque année. Des filières de valorisation de ces mousses sont donc recherchées. Parmi celles-ci, l’incorporation de ces matériaux dans des substrats de plantation est questionnée. L’objectif de ce projet est d’évaluer l’aptitude de différents substrats à base de polyuréthane (mousses issues de matelas et autres mobiliers) à favoriser la croissance des plantes. Pour ce faire des essais sous serre et en conditions naturelles sont menés afin d’évaluer la capacité de ces substrats à assurer une fonction de support de plantation, sans impact écotoxicologique. Ces substrats auront vocation à être utilisés pour des toitures végétalisées en système extensif.   

Financement : Ecomobilier

Partenaires : Brangeon Fers, Groupe JCP Environnement

C. Ducommun (Agrocampus Ouest, UP EPHor)

Programme de suivi de l’évolution de la qualité des sols des Pays de la Loire s’intégrant au réseau national.

C. Ducommun (Agrocampus Ouest, UP EPHor)

Programme d'inventaire multi-échelle qui vise à constituer et exploiter durablement des bases de données spatialisées sur les sols.

C. Ducommun (Agrocampus Ouest, UP EPHor)

Le projet vise à améliorer l’intégration des données sols dans le conseil en agronomie, en favorisant l’accès adaptés et harmonisés pour répondre aux besoins des outils et de leurs utilisateurs.

Financement : CasDar

Partenaires :

  • Instituts techniques : ACTA, ARVALIS, IFV, Terres Inovia
  • Organismes de recherche et enseignement supérieur : INRAE InfoSol, Institut Agro (Angers), UniLaSalle
  • Organismes professionnels agricoles : CA38, CA45, CRAGE, CRANA
  • Laboratoires : Auréa Agrosciences, LDAR
  • Lycées agricoles : EPLEFPA Cibeins

Société de service et d'ingénierie informatique : Agaric-IG

Les paysages de vallée face au processus de renaturation

dir. R. Barraud, Univ. Poitiers et M-A. Germaine, Univ. Nanterre
Membres du Pôle Paysage concernés (et ayant publié dans l’ouvrage résultant de ce projet "Démanteler les barrages pour restaurer les cours d’eau. Controverses et représentations") : S. Caillault, H. Davodeau, D. Montembault, F. Romain

L’ANR JC REPPAVAL – "Représentations de la nature et des paysages dans les petites vallées de l’ouest de la France face aux projets de restauration écologique" a pour objet l’analyse des enjeux socio-spatiaux liés à la mise en œuvre des politiques publiques de restauration écologique des cours d’eau. Il s’inscrit dans le cadre de l’évolution récente du contexte réglementaire (directive-cadre sur l’eau, loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques, Grenelle de l’environnement).

La multiplication des projets de « renaturation » de rivières, qu’ils se traduisent par des opérations de désaménagement d’ouvrages ou par la volonté de maintenir des paysages « sauvages » dans les fonds de vallées, soulève en effet des questions sur les représentations des paysages de vallées et sur la demande sociale associée à ces espaces tant d’un point de vue fondamental qu’opérationnel. Par ailleurs, ancré dans le contexte d’élargissement de la prise en compte des problèmes d’environnement à l’ensemble des territoires ordinaires, ce projet propose de partir du cas des rivières de petites dimensions (ordre ≤ 6 selon la classification de Strahler).

Démanteler les barrages pour restaurer les cours d’eau. Controverses et représentations

C’est à partir des petites vallées de l’Ouest de la France, reconnues comme un élément fondamental des paysages du quotidien, que la réflexion est menée. Ces paysages fluviaux ordinaires, encore relativement peu étudiés, renvoient à de "petits systèmes". Leur taille modeste constitue une opportunité pour la mise en place d’une approche intégrée et comparative permettant de saisir leurs mécanismes de fonctionnement dans leur intégralité comme en attestent plusieurs expériences de recherche auxquelles ont activement participé les membres impliqués dans ce projet.

À travers l’étude des relations entretenus par les différents groupes d’acteurs locaux à ces paysages, ce programme a pour objectif  :

  1. de proposer des diagnostics complémentaires aux approches environnementales permettant de réintégrer les dimensions sociale et temporelle dans les projets de gestion
  2. de contribuer d’un point de vue plus fondamental à la réflexion sur l’évolution des représentations et de la demande sociale en matière de nature et de paysage.

Le projet SITERRE, avait pour objectif principal de mettre au point un ou des procédé(s) innovant(s) de construction de sols en substitution de la terre végétale, en remplaçant pour partie, si ce n’est intégralement, les sols naturels habituellement utilisés.

La recherche de solutions alternatives à l’usage des ressources naturelles s’est orientée vers l’usage de déchets ou sous-produits, qui en mélange, pourraient reproduire les fonctions attendues des sols végétalisés.

À partir du catalogue européen des déchets, 11 matériaux modèles ont été retenus : 6 déchets minéraux (ballast, déchet de bâtiment, béton, brique, terre excavée basique et acide) et 5 déchets organiques (boues de papeterie, déchets verts, déchets de balayage de rue, compost, boue de station d’épuration).

Des analyses en laboratoire de caractérisation des déchets purs ou en mélange ont été faits pour évaluer les propriétés agronomiques, chimiques, mécaniques, ainsi que les risques écotoxicologiques. Deux sites expérimentaux (Agrocampus Ouest, Angers et Université Lorraine, Homécourt) ont permis de suivre in situ le développement d’arbres (Acer platanoïdes) et de ray-grass pendant 3 ans.

Les résultats ont montré la capacité des végétaux à se développer dans des sols construits à partir de déchets. Un outil multicritère a été développé afin d’aider les gestionnaires à concevoir la formulation de déchets la plus adaptée pour un usage donné du sol.

Ouvrage : Créer des sols fertiles